Ces gestes que l’on fait toutes (et qui ruinent notre peau)

« Chaque peau est différente et nécessite une approche distincte au niveau des soins dermatologiques à lui apporter. Une peau sèche ne requiert pas les mêmes attentions qu’une peau grasse ! On édicte souvent des règles générales afin d’éviter à notre peau de vieillir prématurément (zones fragiles, hydratation, soleil...). Néanmoins, j’ai retenu quatre points essentiels communs à toute personne, qui risquent de ruiner le capital santé de la peau. »

1. Une hygiène de vie délétère : la malbouffe est un geste nocif. Les sodas, l’alcool et les graisses saturées (charcuterie, fast-food), le tabac (une cigarette est une usine chimique), le stress… Tout cela accélère le vieillissement cutané par le biais de mécanismes connus qui se cumulent. Parmi eux, le stress oxydatif, l’inflammation de bas grade et le phénomène de glycation (caramélisation des fibres de collagène).

1. Un temps de sommeil insuffisant : la peau a besoin d’environ sept heures de sommeil pour pouvoir se régénérer. De façon générale, c’est la nuit que le mécanisme de régénération cellulaire se fait. La peau – l’organe le plus grand (15 % du poids total) – n’échappe pas à cette règle. C’est donc durant la nuit que les cellules (fibroblastes) vont s’activer pour synthétiser du collagène, de l’élastine et de l’acide hyaluronique. C’est le principe de la chronobiologie.

1. Ne pas se démaquiller est aussi une très mauvaise habitude qui devient nocive à terme, car elle accentue le vieillissement cutané. En effet, au cours de la journée, la peau subit l’assaut d’agressions multiples (poussières de la pollution, radicaux libres de la fumée du tabac, toxicité des gaz d’échappement, polluants chimiques… Sans compter le maquillage qui, en obstruant les pores, empêche la peau de respirer correctement).
2. Triturer ses boutons. Ce geste irrépressible peut coûter cher à notre peau. C’est le meilleur moyen de provoquer une aggravation des lésions (cicatrices d’acné) et, parfois, d’aggraver l’état cutané en propageant une infection locale à staphylocoque, voire parfois loco-régionale.